En quelques mots les filles, pouvez-vous nous expliquer qui vous êtes ?

 

Karine est originaire du Médoc et Mélanie de Normandie.

Après avoir beaucoup voyagé et vécu une vie parisienne bien stressante pendant plusieurs années, nous avons décidé de franchir le cap en 2013, lors de notre passage à notre 30ème et 40ème année. Nous avons rompu les chaines et décidé de porter un regard différent sur la vie. Rien ne nous prédisposées à ce choix de vie et d’activité professionnelle, en effet, il s’agit d’une première expérience dans la restauration et management de resort.

 

Qu’attendez-vous de cette expérience ?

 

Nous voulons être en phase avec nos rêves et désirs, avoir des échanges enrichissants et des instants privilégiés avec nos hôtes venus des quatre coins du monde. Nous désirons faire partager notre culture française mais aussi découvrir celle de nos globe-trotteurs, et transmettre nos bonnes adresses en échanges de quelques souvenirs.

Et se réveiller chaque matin avec cette mer à perte de vue est un bonheur simple qui nous comble.

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Pouvez-vous nous dire quelques mots sur  votre concept «  comme à la maison » ?

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Nous avons pas mal vadrouillé, notamment en Asie (Laos, Cambodge Vietnam, Birmanie, Thaïlande) et après quelques semaines, quelques mois de voyage, nous avons souvent ressenti la nostalgie de la France, qu’il s’agisse des saveurs mais aussi de la musique. Il nous a souvent était difficile de combler ces désirs. De plus, nous nous sommes rendues compte que les structures d’accueil (hôtels, guesthouse) étaient bien souvent impersonnelles, nous considérant plus comme des touristes que des hôtes. Nous avions l’envie de créer un lieu chaleureux, cosy, susceptible de plaire à tout le monde, que l’on s’y sente comme à la maison, même à des milliers de kilomètres.

 

Pourquoi un bar à vin et des produits maison ?

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Karine : Mes grands-parents détenaient une petite parcelle de vigne familiale. Lors des vendanges annuelles, c’était l’occasion de tous se réunir en famille. Aujourd’hui, boire un verre de vin à dix milles kilomètres de chez moi me permet de renouer avec mon enfance.

Mélanie : Pour ma part c’est un peu diffèrent, car à part le cidre et le calvados, mon palet n’était pas forcement éduqué aux saveurs du vin. C’est Karine et sa famille qui m’ont ouvert les portes de ce plaisir.

De plus, concernant les produits maison, notamment la charcuterie, la première motivation était le coût d’importation de ce type de produit. Cependant, avec l’aide de nos parents bouchers, nous avons pu parfaire nos connaissances et aujourd’hui, la qualité d’un pâté fait maison par rapport à un pâté acheté sous cellophane qui a voyagé plusieurs semaines avant la mise rayon ici à Koh Phangan n’est plus à démontrer. Et de ce fait, nous pouvons travailler un maximum avec les petits marchands et éleveurs locaux.